Augmentations de l’IRL et des charges liées aux prix de l’énergie, l’UNLI s’inquiète pour le pouvoir d'achat des locataires !
L’INSEE vient de publier l’indice de référence des loyers (IRL) pour le premier trimestre 2022 qui bondit de 2,48 %. Cette augmentation, due à l’inflation, est inédite depuis de nombreuses années. La conséquence est une augmentation des loyers des locataires du secteur privé.
Les loyers du secteur social sont, quant à eux, adossés à l’IRL du deuxième trimestre qui sera publié vers le mois de juillet. On ne peut que redouter une augmentation identique voir supérieure !
Pendant le même temps, les charges locatives récupérables grimpent également concernant celles liées à l’énergie. Le gouvernement a bien mis en place un « bouclier tarifaire » mais « il a une durée très limitée et comporte en plus de nombreux trous dans la raquette. Ainsi, de nombreux locataires ne peuvent pas avoir accès à cette protection » déclare le Président national de l’Union Nationale des Locataires Indépendants (UNLI), Michel VENEAU.
Il est à noter qu’après la fin de ce bouclier gouvernemental, les prix de l’énergie risquent d’augmenter de façon dangereuse et donc faire flamber la facture des charges pour les locataires.
L’UNLI s’inquiète de ces augmentations qui portent une atteinte grave au pouvoir d’achat des locataires et notamment ceux du secteur social. Ce sont les plus faibles qui seront les premières victimes de ces hausses.
L’UNLI demande au Gouvernement de limiter ses augmentations de loyers, via un gel des loyers et des tarifs de l’énergie en réduisant le taux des multiples taxes qui contribuent à ces augmentations sans proportion avec l’évolution des salaires et des retraites et en désindexant le prix de l’électricité avec le prix du gaz. |